Le CERIST a organisé, les 16 et 17 mai 2012, un séminaire sur « le Cadre juridique des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Algérie : Entre opportunités et contraintes». Ce séminaire a pour objectifs de faire le point sur les progrès réalisés par notre pays dans le domaine du Droit des Technologies de l’Information et de la Communication, de confronter l’expérience algérienne en la matière avec celle d’autres pays et de dégager les opportunités et les contraintes par rapport au développement de la société algérienne de l’information. La réglementation dans l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) a été au centre des débats de la première journée de ce séminaire. Pour le Pr Séverine Dusollier, venue de la Belgique, qui a présenté une communication intitulée «Les enjeux de la régulation de la société de l’information, de l’Europe à l’Algérie», il est nécessaire de faire usage des TIC comme un potentiel pour le développement et créer de la richesse et non uniquement les percevoir comme une «menace» permanente. Le Pr Dusollier a estimé que les TIC sont une chance «pour tous», que ce soit pour les opérateurs commerciaux ou autres, mais a appelé à une régulation respectueuse des lois, avec des usages «réglementés, souples et évolutifs». «Il faut avoir des lois flexibles, qui s’adaptent aux évolutions rapides de la société», a-t-elle dit. Evoquant le droit en matière de TIC à la lumière de l’expérience tunisienne, le Dr Djerad Nadjwa, de l’université de Tunis, a indiqué qu’il fallait réaliser le dédoublement des supports, pour construire une société du savoir et de la connaissance et non plus seulement de l’information. Elle a ajouté que le droit relatif aux TIC doit, pour connaître un vrai essor et s’adapter aux évolutions, s’ouvrir aux autres disciplines, dont les sciences de l’information et de la communication et l’informatique. Aïcha Bouzidi, chargée d’études et de synthèse au ministère de la Poste et de Technologie de l’information et de la communication (MPTIC), a indiqué, quant à elle, que la tutelle travaillait d’arrache-pied pour consolider les moyens juridiques et institutionnels déjà existants pour faire face aux difficultés pouvant être soulevées par l’utilisation des TIC, afin d’améliorer la compétitivité, la productivité et la connaissance.

pour plus d'informations: http://dtic.cerist.dz/